Horizon Hebdomadaire | 25 août 2020
Par Carlos Pulgarin
C’était un samedi de février. Les couples on commencé d’arriver un par un. Certains avaient un air de scepticisme; d’autres montraient de la curiosité. Leurs réactions ne furent pas sans raison puisque l’évènement s’appelait : Souper romantique—Boleros et d’autres petites choses. Un tel évènement peut-il se concentrer sur Christ ? La réponse est bien oui.
Nous sommes appelés en tant qu’églises à construire des ponts. Dans notre appel de quitter les quatre murs de l’église pour refléter l’amour de Dieu à ceux qui ne le connaissent pas, nous avons manqué quelque chose. Nous n’avons pas été capables de briser nos propres barrières culturelles et religieuses.
Il semble que l’église—nous les Chrétiens et aussi nos bâtisses—est un club exclusif, accessible à peu de gens sélectionnés. La réalité de l’évangile est que la Bonne Nouvelle doit être livrée aux gens. Elle doit être proclamée dans les rues, les lieux de travail, les cafés et les restaurants. L’évangile doit faire partie de nos évènements sportifs et nos centres communautaires. Elle doit être la réponse et l’ancre que nous saisissons aux moments d’urgence. En tant qu’ambassadeurs de Dieu sur la Terre nous sommes appelés d’aller vers le gens comme Il est venu vers nous. Nous sommes les mains, les pieds, la voix de Jésus.
Ceci est un effort de groupe et n’est possible que lorsque nous travaillons ensemble. Ce n’est pas pour rien que l’église s’appelle le Corps de Christ. Nous avons des membres différents avec des fonctionnements différents, tous donnés par la grâce de Dieu. La Bible déclare que certains sèmeront, d’autres arroseront, et d’autres moissonneront. Avec leurs forces et leurs faiblesses, nos églises locales sont appelées pour travailler main dans la main avec notre convention.
Ce Souper romantique—Boleros et d’autres petites choses fut possible grâce à la Convention Nationale Baptiste Canadienne (CNBC). C’était le résultat de beaucoup de prière, de multiples conversations, du soutien financier et de la collaboration mutuelle.
Notre amour pour Dieu et notre passion pour son peuple—qui est la Loi et le prophètes en sommaire, selon Jésus—nous amènent à mettre à côté nos différences et de nous centrer sur ce qui est important, pour la gloire du nom de Dieu.
Je me rappelle de mon premier rencontre avec Cesar Parra. C’était un après-midi il y a trois ans, à Vancouver, C-B, où nous avons constaté un sens partagé de l’empathie, et pas juste pour le fait que nous étions tous deux des Latinos. Quelque chose de plus grande nous a connecté. C’était une passion de faire de Jésus un sujet de conversation dans les évènements courants, dans nos rues, avec nos amis et dans nos communautés.
Les expériences évangélistiques et missionnaires de Cesar à Toronto, en Espagne, et maintenant comme leader d’équipe dans la CNBC nous ont motivé de continuer ce que nous avons commencé il y a huit ans avec Zona Cero, pour rendre l’évangile accessible et disponible à tous. Nous sommes une église pour ceux qui ne vont pas à l’église et nous sommes à Surrey, C-B.
Sa conviction et passion pour le partage de l’évangile par des moyens non traditionnels est ce qui nous a motivé d’inviter Cesar dans notre église il y a un an. À travers cette première visite nous avons commencé à préparer le Souper romantique—Boleros et d’autres petites choses que nous avons célébré ce février. Trente couples, la plupart non-croyants, sont arrivés, ont écouté, ont participé et ont célébré, et ont quitté avec des sourires.
Les tables décorées avec soin et avec amour pour chaque couple, la scène romantique et la nourriture exquise furent toutes un prétexte pour partager ce que était le plus important—l’espoir en Jésus-Christ. Plusieurs de ces relations, assiégées de problèmes et au point de briser, se sont rejoints dans la salle, avec la Parole de Dieu comme la colle métaphorique. La Parole de Dieu est devenu l’ancre qui a offert de la stabilité dans la tempête de la vie.
Après quelques activités et des chants romantiques, la Parole de Dieu fut livrée de manière informelle mais claire, ce qui a permis aux gens d’évaluer leurs relations et de s’engager pour s’aimer peu importe les circonstances. Avant même de servir le souper, on pouvait voir du changement dans la salle, ainsi que Dieu qui touchait les coeurs. Les couples s’attrapaient les mains, comprenant l’importance du temps consacré à passer ensemble, et du transfert de leur concentration sur Dieu au lieu de sur eux-mêmes.
C’était une soirée magnifique. Je voyais la main de Jésus dans tout ce que nous avons fait : dans le travail de Cesar comme facilitateur, dans l’église travaillant ensemble pour rendre l’évènement possible, dans la CNBC qui nous a soutenu et a fourni des ressources. Mais ce qui fut plus important, les couples qui ont assisté au souper, bien que loin de l’église, avaient commencé à voir l’intérêt de Dieu dans leurs relations et leurs familles.
Et ce n’est pas arrêté là. Quand Cesar a prêché le lendemain dans notre service de dimanche et a fait une invitation, onze personnes ont pris la décision de suivre Jésus et ont passé de la mort à la vie. C’est comme ça que Jésus l’a fait. Simplement, sans façon, et au milieu des gens. C’est comme ça que nous sommes appelés à vivre la Bonne Nouvelle.
*Carlos Pulgarin est pasteur et journaliste, qui dirige les ministères Zona Cero
![]() |
CNBC Horizon Hebdomadaire |
|
Mission CNBC : Nous sommes des églises en alliance, se donnant pour avancer le Royaume de Dieu. Vision CNBC : 1000 églises saines et concentrées sur le Royaume.
|